Exposition des éléments historiques, politiques et sociaux qui permettent une meilleure compréhension des enjeux essentiels de l'immigration et qui remettent en question les principaux préjugés sur l'immigration en France.
Ce dossier présente les résultats de la deuxième phase du programme de recherche intitulé "Histoire et mémoires des immigrations en régions aux XIXe et XXe siècles" initié en 2005 par l'Agence Nationale pour la Cohésion sociale et pour l'égalité des chances (Acsé). Récits historiques de 16 régions sur l'immigration... (extrait de la quatrième de couverture).
Ce dossier présente les résultats de la première phase du programme de recherche intitulé "Histoire et mémoires des immigrations en régions aux XIXe et XXe siècles" initié en 2005 par l'Agence Nationale pour la Cohésion sociale et pour l'égalité des chances (Acsé). Neuf synthèses régionales y proposent des récits historiques sur l'immigration, inédits pour certaines régions... (extrait de la quatrième de couverture).
Rencontrant les mémoires de migrants, le mouvement international de création de mussées de l'immigration devient moyen de reconnaissance, vecteur de visibilité et entraine de nombreux débats historiques et sociologiques.
La création d'un ministère de l'Identité nationale et de l'Immigration, en 2007, a fait franchir à la France un seuil symbolique dans la transformation de sa culture politique. L'événement puise cependant ses racines dans une histoire déja longue : celle du fait colonial et de la relation à l'indigène, des effets politiques de la décolonisation sur la métropole...Au cours de cette histoire se forme une xénophobie de gouvernement exprimée par les actes et discours d'autorités publiques qui désignent l'étranger comme un problème, un risque ou une menace... (extrait de la quatrième de couverture).
L'enseignement de l'histoire de l'immigration questionne les pratiques pédagogiques et agit comme un révélateur de la manière dont l'immigration a été - et est encore - perçue dans la société française. Presque absente des programmes et des manuels, l'immigration serait-elle un sujet marginal voire illégitime, renvoyant à l'illégitimité des personnes ? Comment transmettre cette histoire dans le cadre scolaire ? Quelles sont les disciplines concernées ? Comment éviter préjugés, stéréotypes ou contresens pédagogiques ?
Depuis toujours, l'immigration a façonné l'histoire de Paris et de sa région. C'est une partie de cette histoire que propose ce cédérom. À travers l'histoire de la presse, des spectacles et des savoirs dans la capitale du début du XIXe siècle jusqu'aux années 1930, c'est un visage cosmopolite de la cité qui se dessine.
L'immigration n'est pas un phénomène nouveau. En France, malgré de nombreuses lois et règlements depuis la fin du XIXè siècle, la question demeure entière. Cet ouvrage est une invitation à parler de l'immigration, autrement et sans détour ni tabou. Il propose une autre approche qui se soucie à la fois de la face visible, qui prône la maîtrise des flux migratoires, et de la face cachée de l'immigration, c'est-à-dire les causes dont on ne parle jamais.
A partir de l'exemple des réseaux de libraires actifs dans l'Europe du XVIIIe siècle, l'auteur procède à une confrontation avec les écrits des économistes qui analysent ces phénomènes aujourd'hui. A cette époque-là, une grande partie du marché de l'imprimé est entre les mains de familles originaires de quelques villages situés dans des régions excentrées et réputées pauvres, dont trois ont été repérées et étudiées : le Briançonnais, le Cotentin et le Tessin. La réussite de ces trois réseaux marchands est exceptionnelle. Après avoir analysé le rôle des réseaux de parenté, l'auteur étudie le rôle des réseaux communautaires, la solidarité qui s'impose dans la relation entre les marchands installés et les colporteurs, la relation de confiance et l'apparence, puis l'adaptation aux évolutions des marchés.
Longtemps ignorée, la mémoire de la colonisation et de l'immigration refait surface. Sans s'ériger en procureurs ni en juges de l'histoire, les auteurs nous expliquent pourquoi la France a tardé à reconnaître ces mémoires particulières et pourquoi certains événements sont demeurés marginaux à l'histoire nationale. Leurs écrits témoignent d'une profonde réflexion et d'une volonté d'intégrer l'histoire des étrangers dans celle de la France.
C'est l'histoire planétaire des migrants italiens vue par le plus petit commun dénominateur : le semis sur plusieurs continents de quartiers urbains devenus les territoires de communautés qui se sont longtemps pensées comme l'autre bout d'une chaîne liée à leur village ou région de la péninsule. Comment s'est faite la précipitation, de cette diversité d'origines à l'espace de quelques rues dans les villes et métropoles des pays d'installation ? Comment s'y est forgée une identité italienne de l'étranger et selon quels processus ces " ethnoterritoires " ont-ils produit des citadins invisibles, composante néanmoins singulière des peuples d'accueil ?; Les " Petites Italies " ont toujours alimenté des représentations qui n'avaient que peu à voir avec le vécu et le devenir des quartiers communautaires. Elles constituent désormais des lieux de mémoire qui appartiennent autant à l'histoire des migrants italiens, qu'à celles des pays où ils ont fait souche.
Vieux pays d'immigration, la France a néanmoins longtemps minoré, voire nié, la place et le rôle des migrants dans son histoire. L'ouverture de la Cité nationale de l'histoire de l'immigration doit permettre de combler ce vide. Alors que la question de l'immigration et de l'identité nationale est au cour des débats politiques et face à la crise du modèle républicain d'intégration, il est nécessaire de s'interroger sur les ressorts des politiques publiques mises en place depuis un siècle, mais aussi de revenir sur « la fracture coloniale » qui semble être au cour des conflits de mémoires actuels.
Les Nantais, venus d'ailleurs, ont été des protestants et des juifs. Ils ont été des ruraux, des immigrants venus d'autres régions de France, encore plus étrangers s'ils ne parlaient pas le français et s'ils étaient pauvres. Le premier " Nantais " était, par définition, un étranger : à travers l'exemple de la grande métropole de l'Ouest, ce livre propose donc notre histoire, celle des " fils et filles d'étrangers " que nous sommes tous.
L'histoire de l'immigration italienne en France se confond avec une histoire d'intégration. Toutefois, cette intégration n'a pas suivi un cours linéaire en raison notamment de la versatilité entre acceptation et rejet de l'opinion publique française à l'égard des migrants italiens. Si les relations politiques avec l'Italie et la situation économique en France influent sur l'opinion, celle-ci se détermine aussi selon l'appartenance à une catégorie sociale et la nature des contacts établis avec les migrants. Les préjugés, qui participent à la structuration des représentations de l'altérité souvent très en amont du processus d'élaboration, ne sont pas imperméables aux circonstances.
Cette analyse porte sur le contexte de départ qui pousse les Chinois du sud de Zhejiang à "transcender une situation difficle" (la présence de frontières intérieures en Chine) et la manière dont ils s'organisent pour résister et se structurer. Il en ressort que leur mode de construction identitaire est indissociable des réseaux économiques et entrepreneuriaux qu'ils tissent dans l'espace de la diaspora, ce dernier se construisant au-delà des limites des Etats-nations : ces groupes transfrontières peuvent à tout moment repartir de là où ils sont et aller dans un autre lieu plus propice, forgeant un espace transnational. Après avoir étudié les sources de la dynamique migratoire, à savoir la présence de frontières physiques et sociales en Chine, l'auteur se focalise sur l'organisation des réseaux transfrontières, puis sur le nouveau rapport à l'espace en Europe.